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Sûtra du diamant, et autres soûtras de la voie médiane
traduit du tibétain par Patrick Carré
Le Sûtra DU DIAMANT est très célèbre dans les régions bouddhistes et évoque le Diamant coupeur des Illusions. Il est copié, récité et nous enseigne la vacuité de toute chose (vacuité au sens bouddhiste du terme c’est-à-dire que rien n’a de substance propre, tout interdépendante et relié)
Ce texte est suivi du "Sûtra de la Poussée DU RIZ" qui traite des productions interdépendantes.
Pour comprendre le véritable sens du mot vacuité qui est étranger au culte du néant comme il pourrait y paraitre de prime abord. Une mise au point donc sur ce thème.
Si le Sûtra du Diamant et le Sûtra du Coeur sont célèbres dans l'ensemble du monde himalayen et sino-japonais, faisant l'objet de récitations et de méditations quotidiennes sur le sens de la vacuité universelle dans le bouddhisme tibétain et zen, il n'en est pas de même du Sûtra de la Pousse de Riz, injustement méconnu, et traduit ici pour la première fois en français. Il s'agit pourtant d'un texte clé des débuts du Mahâyâna, qui traite de tous les aspects de la production interdépendante en soulignant l'irréalité fondamentale des éléments qui la constituent.
Loin d'être un culte du néant, cette insistance sur la vacuité, propre au Grand Véhicule, fait voler en éclats le cadre étroit de l'être et de la substance, si chers à nos philosophes occidentaux, et débouche sur la mise en oeuvre d'une compassion sans limites.
Fiche technique
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